I would have find a way to stay, in another life ☾ Matvei
2 participants
trogne : Daisy Lowe ☾
pellicule :
pronom·s : elle
occupation : Membre des services secrets
allégeance : Fidèle à la Main Noire
I would have find a way to stay, in another life
avec @Matvei Leonidov
Un foutu article. Dans un foutu journal. Qui lit ces ramassis de conneries de nos jours ?! D'après un bref sondage visuel du café où j'me trouve, trop d'imbéciles, semblerait-il. Nuit agitée, ma journée finit lorsque celle des autres commence. Si justification nécessaire, on dira que c'est le boulot qui m'a tenu éveillé. Et non cette bouteille de vodka et cette nana qui me l'a tendu. Je patientais tranquillement, gentiment au comptoir pour mon café, à observer la populace, quand mes yeux sont tombés sur l'image animée. L'aperçu d'une boutique et un visage, à moitié dissimulé par les plantes en surnombre suspendues ca-et-là. Un visage reconnaissable en toute circonstance, même avec un maléfice cuisant. Arrachant mon café au serveur, balançant trois pièces sur le comptoir sans y prêter attention, je m'étais dirigée en trombe vers le gars installé sagement à sa petite table, peinant sûrement à émerger. Sans gêne j'avais tiré la chaise à ses côtés, lui arrachant le papier des mains. Un shhh méprisable lancé pour faire taire ses complaintes, j'avais feuilleté en arrière pour retomber sur la photographie.
< Non mais, le cu-lot ! > Je m'exclame en survolant l'article. < Vous vous rendez compte un peu ?! > Froissant le journal pour foutre la photographie sous la tronche de l'inconnu qui n'en a que faire, je pointe l'image du doigt avec véhémence. < Pas un hibou, pas une visite, silence radio, et l'gars s'affiche dans toute la Russie ?! > L'homme, gêné par ma proximité et mon ton trop élevé pour les convenances, hoche la tête comme si cela pouvait me faire décamper. Comme si j'avais besoin de son analyse pointue, sérieux. < Il me provoque. Ou il est débile. Sûrement les deux. Mais quel petit -. > Retenant l'insulte au bout de mes lèvres, j'écrase en une boule le journal de l'étranger pour le balancer sur la table et le lui rendre. J'me relève le café en main, la chaise au milieu du passage, file dehors et transplane une fois le gobelet vide. Atterrissage dans le quartier pourri et bien connu Tsiolkovski, je marche en quête de la fameuse nouvelle boutique. Etonnant qu'il n'y ait pas de grands panneaux lumineux indiquant le chemin, lui qui semble soudainement aimer pavaner.
L'habitude de capter l'information sans m'en soucier, je constate que la boutique a ouvert il y a quelques instants lorsque je pousse la porte. Au cas où les clochettes de l'entrée et la porte claquée ne suffisent pas à signaler ma présence, je casse un petit pot en terre cuite en lui donnant un coup sec de la main direction le sol, contrariée. Une simple sonnette improvisée, voyez. Et j'attends de pied ferme que l'effronté vienne à moi. Hors de question que j'aille quémander plus sa présence ou que je m'aventure dans ces lieux où je n'ai même pas été conviée pour la soirée d'ouverture. Dans l'attente, ma main vient se glisser derrière le comptoir. Doit bien y avoir un truc à boire par-là. Quitte à rester debout, autant maintenir le rythme nocturne. Ou à défaut, un truc à lui balancer à la figure dès son arrivée.
< Non mais, le cu-lot ! > Je m'exclame en survolant l'article. < Vous vous rendez compte un peu ?! > Froissant le journal pour foutre la photographie sous la tronche de l'inconnu qui n'en a que faire, je pointe l'image du doigt avec véhémence. < Pas un hibou, pas une visite, silence radio, et l'gars s'affiche dans toute la Russie ?! > L'homme, gêné par ma proximité et mon ton trop élevé pour les convenances, hoche la tête comme si cela pouvait me faire décamper. Comme si j'avais besoin de son analyse pointue, sérieux. < Il me provoque. Ou il est débile. Sûrement les deux. Mais quel petit -. > Retenant l'insulte au bout de mes lèvres, j'écrase en une boule le journal de l'étranger pour le balancer sur la table et le lui rendre. J'me relève le café en main, la chaise au milieu du passage, file dehors et transplane une fois le gobelet vide. Atterrissage dans le quartier pourri et bien connu Tsiolkovski, je marche en quête de la fameuse nouvelle boutique. Etonnant qu'il n'y ait pas de grands panneaux lumineux indiquant le chemin, lui qui semble soudainement aimer pavaner.
L'habitude de capter l'information sans m'en soucier, je constate que la boutique a ouvert il y a quelques instants lorsque je pousse la porte. Au cas où les clochettes de l'entrée et la porte claquée ne suffisent pas à signaler ma présence, je casse un petit pot en terre cuite en lui donnant un coup sec de la main direction le sol, contrariée. Une simple sonnette improvisée, voyez. Et j'attends de pied ferme que l'effronté vienne à moi. Hors de question que j'aille quémander plus sa présence ou que je m'aventure dans ces lieux où je n'ai même pas été conviée pour la soirée d'ouverture. Dans l'attente, ma main vient se glisser derrière le comptoir. Doit bien y avoir un truc à boire par-là. Quitte à rester debout, autant maintenir le rythme nocturne. Ou à défaut, un truc à lui balancer à la figure dès son arrivée.
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
trogne : Timothy Granaderos (@whereischarlie)
multi·s : not yet
trigger : maltraitance/violence animale
pellicule :
pronom·s : il/he
occupation : Apothicaire/Potionniste, membre de la Brigade l'élite de la Main Noire
particularité·s : Semi-vélane & lycanthrope partiel
coeur : le cœur en pétales de fleur (la légende ne dit pas de combien de pétales son cœur dispose), et une âme-sœur, Lova, chez qui il revient toujours
allégeance : Main noire (mais surtout à Lova)
I would have find a way to stay, in another life
avec @Lova Pavlenko "
Quoi, faut déjà se lever ? Le cerveau de Matvei avant 10h du matin est perpétuellement dans le déni. Le besoin de rester au lit alors qu’il y a tant de choses à faire. Et t’as une boutique en plus, franchement, il est tant de grandir. Et surtout d’arrêter de voir le sommeil comme un truc facultatif. Mais l’animal nocturne qu’il a toujours été préfère veiller tard, et c’est pas parce qu’il doit maintenant gagner sa croûte autrement qu’en servant les Pavlenkos que son cerveau a l’air de saisir la situation. Ou de bien vouloir ouvrir la boutique à des horaires décents pour ceux qui préfèrent l’aube au crépuscule. Matvei se retrouve finalement à la serre, à moitié habillé, un café à la main, gagné par son enthousiasme naturel à l’idée d’aller voir ses petites beautés. Il se lance tout juste dans le business, alors le tour est rapide, mais il a bon espoir de remplir tous les emplacements vides de ses jardinières d’ici quelques semaines grâce à la pub dans les journaux. Il a dans l’idée d’aller en récupérer un exemplaire plus tard dans la journée, mais la priorité c’est surtout d’enfiler un pantalon. Et d’aller ouvrir pour accueillir ses premiers clients. Il a tout juste le temps de rentrer sa chemise à la hâte dans son pantalon lorsque le son des clochettes de l’entrée parvient jusqu’à lui. J’arrive tout de suite ! clame t-il en se maudissant de ne pas avoir réussi à se lever un petit peu plus tôt. Un autre bruit, inquiétant celui-là, lui parvient, et laisse présager un client maladroit ou mal réveillé. Pas besoin d'une ouïe surdéveloppée pour comprendre qu'il y a de la casse. Pitié que ce soit les pots en déco sur le comptoir et pas mon arrivage de jeunes plants d’armoise, pense-t-il en descendant en vitesse les escaliers qui le sépare du rez-de-chaussée, terminant de boutonner ses manches, un sourire feint mais éclatant sur la tronche.
Lo...Lova ?!
Sourire qui se fige forcément, à la vision de la dite cliente. C'était quand, la dernière fois ? Février. Ce n'est pas si loin, mais il jurerait que ça fait des années. Il a le cœur qui se serre sous ce regard accusateur qu'elle lui adresse, mais après avoir été jeté dehors, il fallait bien qu'il trouve une solution et fasse le point. Loin d'eux... et loin d'elle. Me priver d’un pot en déco sur le comptoir, vraiment ? Bon, elle n’a jamais brillé par sa maturité. Mais fouiller derrière le comptoir par contre… et ouvrir la première fiole venue dont le liquide ressemble de près ou de loin à de la vodka ? Pas surprenant en soit, mais elle semble avoir sauté le passage dans l'annonce qui parlait d'une boutique de plantes et potions DANGEREUX. Faut dire qu'elle a jamais vraiment aimé beaucoup lire. Est-ce qu'il espérait qu'elle voit l'annonce ? Oui, évidemment que tu voulais qu'elle sache, qu'elle te retrouve. Même si ça ne peut que leur faire du mal, encore.
LOVA, s’écrit Matvei encore une fois, en se précipitant pour la lui arracher des mains. Dis moi que... que tu n'as pas bu ça ! Il ignore encore ce qu'est le ça en question, mais il a déjà eu des accidents, et il ne veut pas de sa mort sur la conscience. Elle serait bien la seule chez les Pavlenkos qu'il n'a pas envie de trucider dans son sommeil. Recrache ! Mais RECRACHE ! Bon si elle pouvait éviter de le faire sur sa chemise toute neuve par contre. Il est prêt à lui faire avaler un bézoard par la force s’il le faut, jusqu’à ce qu’il puisse enfin voir la fiole de plus près. Pimentine, qu’il peut lire sur l’étiquette. Oh. Bon. Le pire à craindre pour Lova c'est d'avoir les oreilles qui fument pendant plusieurs heures. Quoique, il se rappelle avoir volontairement forcé un peu sur le dosage... elle n'aura peut-être pas que les oreilles qui vont fumer, du coup. Mais pour ne pas perdre la face, il s’empresse de ranger la potion dans le premier tiroir venu et de garder un air outré. Et le pot là, c’est 1 Pyli d'argent pièce pour ton information. Reparo, marmonne-t-il, comme si ce pot était soudain plus important que le reste. Bon c'est faux, c'est le lot de douze qui était à 1 Pyli d'argent et en plus c'était en promo. L'habitude tenace de ne pas arriver à lui mentir plus de 5 minutes.
Lo...Lova ?!
Sourire qui se fige forcément, à la vision de la dite cliente. C'était quand, la dernière fois ? Février. Ce n'est pas si loin, mais il jurerait que ça fait des années. Il a le cœur qui se serre sous ce regard accusateur qu'elle lui adresse, mais après avoir été jeté dehors, il fallait bien qu'il trouve une solution et fasse le point. Loin d'eux... et loin d'elle. Me priver d’un pot en déco sur le comptoir, vraiment ? Bon, elle n’a jamais brillé par sa maturité. Mais fouiller derrière le comptoir par contre… et ouvrir la première fiole venue dont le liquide ressemble de près ou de loin à de la vodka ? Pas surprenant en soit, mais elle semble avoir sauté le passage dans l'annonce qui parlait d'une boutique de plantes et potions DANGEREUX. Faut dire qu'elle a jamais vraiment aimé beaucoup lire. Est-ce qu'il espérait qu'elle voit l'annonce ? Oui, évidemment que tu voulais qu'elle sache, qu'elle te retrouve. Même si ça ne peut que leur faire du mal, encore.
LOVA, s’écrit Matvei encore une fois, en se précipitant pour la lui arracher des mains. Dis moi que... que tu n'as pas bu ça ! Il ignore encore ce qu'est le ça en question, mais il a déjà eu des accidents, et il ne veut pas de sa mort sur la conscience. Elle serait bien la seule chez les Pavlenkos qu'il n'a pas envie de trucider dans son sommeil. Recrache ! Mais RECRACHE ! Bon si elle pouvait éviter de le faire sur sa chemise toute neuve par contre. Il est prêt à lui faire avaler un bézoard par la force s’il le faut, jusqu’à ce qu’il puisse enfin voir la fiole de plus près. Pimentine, qu’il peut lire sur l’étiquette. Oh. Bon. Le pire à craindre pour Lova c'est d'avoir les oreilles qui fument pendant plusieurs heures. Quoique, il se rappelle avoir volontairement forcé un peu sur le dosage... elle n'aura peut-être pas que les oreilles qui vont fumer, du coup. Mais pour ne pas perdre la face, il s’empresse de ranger la potion dans le premier tiroir venu et de garder un air outré. Et le pot là, c’est 1 Pyli d'argent pièce pour ton information. Reparo, marmonne-t-il, comme si ce pot était soudain plus important que le reste. Bon c'est faux, c'est le lot de douze qui était à 1 Pyli d'argent et en plus c'était en promo. L'habitude tenace de ne pas arriver à lui mentir plus de 5 minutes.
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
trogne : Daisy Lowe ☾
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pronom·s : elle
occupation : Membre des services secrets
allégeance : Fidèle à la Main Noire
I would have find a way to stay, in another life
avec @Matvei Leonidov
< T'as plutôt intérêt à te pointer immédiatement, p'tit schmock*. > Grommellement instantané à entendre la voix s'élever de l'étage, injures sortant déjà du tiroir. En parlant de tiroir, il devrait mieux ranger son bordel. C'est quoi ces manières de laisser trainer n'importe quoi derrière son comptoir ? Comment ca, personne n'est jamais sensé fouiller derrière, justement ? J'attrape une fiole, transparente, plutôt belle. A sentir c'est peu probable qu'il y ait là-dedans de la vodka. Qu'importe. Je retire le bouchon et en ingurgite la moitié du contenu. Inconscient ? Peut-être. Bon ouais complètement. Surtout que c'est dégueulasse. Mais si j'crève là, il s'en mordra les doigts. C'est une satisfaction suffisante pour valider mon comportement absolument irresponsable.
Matvei descend les escaliers et apparait enfin sous mes yeux. La mine contrariée je le dévisage, l'air désinvolte et innocent, appuyée sur son comptoir. Ou le reluque un peu aussi, c'est pas improbable. Il a la tête dans le cul, c'est aussi flagrant que divertissant. En particulier constater qu'il semble émerger complètement à réaliser ma présence. Il prononce mon prénom, surpris et je lève les yeux au ciel, moqueuse. < Non, la voisine d'en face. > Je réponds d'un air las ; manquerait plus qu'il ait oublié comment je m'appelle ou à quoi je ressemble tiens. Ses questions vont vraiment de débilités en débilités. < Il était moche ton pot. > Je lui dis sur un ton sec et désagréable, comme s'il venait de me faire une attaque personnelle.
Fiole ouverte en main qui semble soudainement tomber sous son regard, Mat s'exclame inquiet et se précipite vers moi pour me l'arracher. < Quoi ? C'est dangereux peut-être ? > Je lui demande l'air naïf, un brin effrontée. Mouvement de recule tandis qu'il me crie de recracher, oppression légèrement désagréable quand l'estomac crépite d'un plaisir malsain. A moins que… ce ne soit d'autre chose. < Trop tard. > Dis-je comme une insupportable gamine satisfaite de son petit effet. Sans prendre en compte ma santé potentiellement mise à risques. < J'vais pas vomir non plus! > J'rétorque en complément en un râlement qui me fait fumer les oreilles. … Quoi ? Je le toise un instant tandis qu'il lit l'étiquette présente sur la fiole ; ah y en avait une ? Constate que son inquiétude se calme et croise les possibilités de cet effet à une potion inoffensive, pour en arriver à la Pimentine. Maigres cours de potions encore en mémoire, celle-ci étant une base de la médication.
Faculté de Matvei - non, faculté mutuelle de se concentrer sur le plus futile des sujets pour s'épargner le plus difficile, il revient sur son histoire de pots. J'lui jette un regard blasé face à ses jérémiades, à moitié accoudée à son comptoir. Si j'ai aucune foutue idée du prix de cette connerie de pot, sûre qu'il en a rien à foutre et qu'il me balance des absurdités. Il rectifie ses affirmations avec une vérité confirmant mes suppositions, et une petite jubilation agaçante se pointe sur ma face. Ca, et une sorte d'affection dans le regard, à l'observer être simplement lui. A constater à quel point il m'a manqué, tout ce temps sans sa présence dans les parages. Et ca a l'effet d'une claque soudaine, me rappelant justement sa disparition et les raisons de ma venue ici. < Alors, la Russie toute entière a le droit de connaître ta nouvelle vie et pas moi ? Tu comptais je sais pas, me garder éternellement à distance jusqu'à m'oublier ? > Je fulmine, une fumée s'échappant de mes narines comme pour ponctuer mes propos. Hum. Je grogne, réplique mécontente. < J'ai bu assez de cette connerie gamine pour savoir que ton truc est pas stable. C'est pas plus mal, j'pourrais peut-être avoir des allures de dragons à réduire en cendres ce qui me déplaît. > Moi, j'exagère ? Si peu. Jamais. Quasiment. Bon, souvent. < Me remercie pas d'avoir servi de cobaye. >
*Traductions Yiddish :
Schmock : con
Matvei descend les escaliers et apparait enfin sous mes yeux. La mine contrariée je le dévisage, l'air désinvolte et innocent, appuyée sur son comptoir. Ou le reluque un peu aussi, c'est pas improbable. Il a la tête dans le cul, c'est aussi flagrant que divertissant. En particulier constater qu'il semble émerger complètement à réaliser ma présence. Il prononce mon prénom, surpris et je lève les yeux au ciel, moqueuse. < Non, la voisine d'en face. > Je réponds d'un air las ; manquerait plus qu'il ait oublié comment je m'appelle ou à quoi je ressemble tiens. Ses questions vont vraiment de débilités en débilités. < Il était moche ton pot. > Je lui dis sur un ton sec et désagréable, comme s'il venait de me faire une attaque personnelle.
Fiole ouverte en main qui semble soudainement tomber sous son regard, Mat s'exclame inquiet et se précipite vers moi pour me l'arracher. < Quoi ? C'est dangereux peut-être ? > Je lui demande l'air naïf, un brin effrontée. Mouvement de recule tandis qu'il me crie de recracher, oppression légèrement désagréable quand l'estomac crépite d'un plaisir malsain. A moins que… ce ne soit d'autre chose. < Trop tard. > Dis-je comme une insupportable gamine satisfaite de son petit effet. Sans prendre en compte ma santé potentiellement mise à risques. < J'vais pas vomir non plus! > J'rétorque en complément en un râlement qui me fait fumer les oreilles. … Quoi ? Je le toise un instant tandis qu'il lit l'étiquette présente sur la fiole ; ah y en avait une ? Constate que son inquiétude se calme et croise les possibilités de cet effet à une potion inoffensive, pour en arriver à la Pimentine. Maigres cours de potions encore en mémoire, celle-ci étant une base de la médication.
Faculté de Matvei - non, faculté mutuelle de se concentrer sur le plus futile des sujets pour s'épargner le plus difficile, il revient sur son histoire de pots. J'lui jette un regard blasé face à ses jérémiades, à moitié accoudée à son comptoir. Si j'ai aucune foutue idée du prix de cette connerie de pot, sûre qu'il en a rien à foutre et qu'il me balance des absurdités. Il rectifie ses affirmations avec une vérité confirmant mes suppositions, et une petite jubilation agaçante se pointe sur ma face. Ca, et une sorte d'affection dans le regard, à l'observer être simplement lui. A constater à quel point il m'a manqué, tout ce temps sans sa présence dans les parages. Et ca a l'effet d'une claque soudaine, me rappelant justement sa disparition et les raisons de ma venue ici. < Alors, la Russie toute entière a le droit de connaître ta nouvelle vie et pas moi ? Tu comptais je sais pas, me garder éternellement à distance jusqu'à m'oublier ? > Je fulmine, une fumée s'échappant de mes narines comme pour ponctuer mes propos. Hum. Je grogne, réplique mécontente. < J'ai bu assez de cette connerie gamine pour savoir que ton truc est pas stable. C'est pas plus mal, j'pourrais peut-être avoir des allures de dragons à réduire en cendres ce qui me déplaît. > Moi, j'exagère ? Si peu. Jamais. Quasiment. Bon, souvent. < Me remercie pas d'avoir servi de cobaye. >
*Traductions Yiddish :
Schmock : con
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
trogne : Timothy Granaderos (@whereischarlie)
multi·s : not yet
trigger : maltraitance/violence animale
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occupation : Apothicaire/Potionniste, membre de la Brigade l'élite de la Main Noire
particularité·s : Semi-vélane & lycanthrope partiel
coeur : le cœur en pétales de fleur (la légende ne dit pas de combien de pétales son cœur dispose), et une âme-sœur, Lova, chez qui il revient toujours
allégeance : Main noire (mais surtout à Lova)
I would have find a way to stay, in another life
avec @Lova Pavlenko "
Elle est piquante, agressive, exaspérée. C'est Lova. Pour lui, elle est comme un livre ouvert. La provocante s'obstine dans sa connerie, fait comme si s'enfiler une fiole d'une potion inconnue n'était qu'un juste retour des choses, et qu'il le mérite. Pour être parti. Ou bien faut-il lui rappeler qu'il a été jeté dehors ? Oui, probablement. Matvei en reste bouche bée alors qu'elle affiche une mine réjouie. Faut dire qu'il n'est pas encore tout à fait réveillé et que c'est difficile de trouver des mots à lui rétorquer tant la situation est absurde. Puis il ne gagnera jamais, elle a toujours le dernier mot. Lova, sérieux, t'es pas un chat, t'as pas neuf vies. Ne touche plus à rien pour le moment, ok ? Long soupir à l'appui, comme il sait d'avance qu'elle n'écoutera pas, il s'emploie à fermer à clé les étagères et tiroirs à leur portée. Maintenant que cette histoire de pots est réglée et qu'ils ont retrouvé de leur superbe sur le comptoir (mais pour combien de temps ?), il peut sentir la tension monter d'un cran. Pourquoi faut-il maintenant se reprocher tous les malheurs de Russie ? Pourquoi faut-il toujours que ce soit les montagnes russes. S'aimer, se blesser, se quitter... recommencer. Cette fois, la pimentine vient justement traduire visuellement la colère de Lova à son encontre. S'il n'était pas en train d'en faire les frais, il trouverait cela très drôle. Mais là, il est juste énervé. Oui Lova, c'est exactement ça, bravo. Il commence à applaudir lentement, excédé. Tu as trouvé ça toute seule ou tu as sondé mon cerveau à grands coups de legilimancie ? Pique lancée et aussitôt regrettée, mais c'est le matin, et il n'est pas du matin... et il n'est certainement pas prêt pour cette conversation, si délicatement abordée par son interlocutrice. Tu as cru que j'avais le choix peut-être ? Est-ce qu'il faut vraiment faire ça maintenant ? Il se dirige vers l'entrée de la boutique et retourne la pancarte pour dire qu'il est fermé. Il fixe quelques secondes de plus la rue en quête d'un échappatoire. Mais ce n'est pas sa remarque sur la pimentine qu'il a concocté et qu'elle a bu cul sec qui va aider. Tout brûler sur ton passage et me laisser éteindre les flammes, ouais, c'est comme d'habitude quoi. Pourquoi fait-elle ça ? Pourquoi gâcher leurs retrouvailles, alors qu'il est évident qu'ils se sont tous les deux manqués ? Matvei se sent tiraillé entre un nombre incalculable d'émotions contradictoires. Il se passe une main sur le visage, plus pour se réveiller que pour traduire sa perplexité.
Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? J'étais à la rue, j'étais seul, j'avais que dalle ! Il se force à respirer, à garder son calme, parce que ça ne servirait à rien d'ajouter de l'huile sur le feu qu'elle s'efforce d'allumer entre eux. Mais il aimerait bien pouvoir cracher des flammes lui aussi. Le soir où il a été mis à la porte, tout son monde s'est réellement effondré. Ses repères, ses croyances. Il ne lui restait que son uniforme de la Douma sur le dos et une tête pleine de doutes, et de peurs. Il ne lui restait plus que cette révolte grandissante pour tenir, et tenter de se réinventer. Ou plutôt, d'enfin apprendre à se connaître. Il avait passé presque toute sa vie au service des Pavlenkos, et ils s'attendaient certainement à ce que ça dure pour toujours. Lova la première.
Après avoir passé une minute à l'ignorer, il trouve finalement le courage de la regarder et de s'approcher. Comme si je pouvais t'oublier. Comme si je voulais t'oublier. La sotte. Leurs vies étaient liées pour toujours. Et elle n'était pas son père. Pas encore. Il y avait encore de l'espoir, à condition de faire les bons choix. Si t'es calmé, je peux te faire visiter.
Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? J'étais à la rue, j'étais seul, j'avais que dalle ! Il se force à respirer, à garder son calme, parce que ça ne servirait à rien d'ajouter de l'huile sur le feu qu'elle s'efforce d'allumer entre eux. Mais il aimerait bien pouvoir cracher des flammes lui aussi. Le soir où il a été mis à la porte, tout son monde s'est réellement effondré. Ses repères, ses croyances. Il ne lui restait que son uniforme de la Douma sur le dos et une tête pleine de doutes, et de peurs. Il ne lui restait plus que cette révolte grandissante pour tenir, et tenter de se réinventer. Ou plutôt, d'enfin apprendre à se connaître. Il avait passé presque toute sa vie au service des Pavlenkos, et ils s'attendaient certainement à ce que ça dure pour toujours. Lova la première.
Après avoir passé une minute à l'ignorer, il trouve finalement le courage de la regarder et de s'approcher. Comme si je pouvais t'oublier. Comme si je voulais t'oublier. La sotte. Leurs vies étaient liées pour toujours. Et elle n'était pas son père. Pas encore. Il y avait encore de l'espoir, à condition de faire les bons choix. Si t'es calmé, je peux te faire visiter.
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
trogne : Daisy Lowe ☾
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pronom·s : elle
occupation : Membre des services secrets
allégeance : Fidèle à la Main Noire
I would have find a way to stay, in another life
avec @Matvei Leonidov
L'exaspération s'entend bien dans sa voix et je ne vais pas aller à lui faciliter la tâche. Pas que cela soit une manière particulière d'être rancunière, simplement une constante dans mon comportement. Je presse une brève seconde mon index contre son épaule, lui demande d'un air enfantin et provocateur, < Et toi, j'ai droit ? > Mes prunelles ne se détachent pas de lui, bien que la question n'attend pas de réponse de sa part. Je finis par me détourner, m'étale sur le peu d'espace dont dispose son comptoir (avec toute la place que prennent ses p'tits pot pourris), la tête posée sur mes bras croisés. C'est que j'suis bien crevée de ma nuit et que c'était pas vraiment dans mes projets de me crêper le chignon à venir le voir. Quoi, c'est moi qui ai choisi de venir ? Shh. Dans un bâillement je l'observe sans un mot tout verrouiller, lève les yeux au ciel…
Redressée par l'agacement, ce besoin qui sommeille et s'éveille avec récurrence pour foutre la merde, je lui adresse un regard de jugement face à ses petits applaudissements. A peine le temps d'ouvrir la bouche pour une réplique cinglante qu'il me coupe l'herbe sous le pied. Fait rare pour être souligné, j'en perds mes mots à son attaque, reste figée quelques secondes nécessaires pour absorber ses paroles puis finis par répondre sèchement. < Je n'ai jamais usé de ca sur toi et tu le sais très bien. > Le ton est aussi tranchant que glacial, dépréciant fortement ce qu'il ose me balancer. Il y a des années que je lui ai promis de ne jamais l'attaquer avec ma légilimencie et si je ne suis pas réputée pour ma fiabilité, lui n'a jamais eu à en douter. J'ai beau réaliser le véritable destinataire de cette pique, ca me fait drôle à l'intérieur, qu'il me porte ce genre d'accusation soudainement bien trop sérieuse face au pot brisé plus tôt. Mes billes se voilent d'un noir intense à son égard, désapprobatrice de la tournure de cet échange bien que j'en sois la seule fautive. < Evidemment que t'avais le choix, t'es pas retenu prisonnier à ce que je sache. > Je rétorque un peu bourrue, pas foutue de comprendre sa situation, manque de volonté certain à me mettre à sa place. Pour changer. < J'ai encore rien brûlé ici, me tente pas. > Je poursuis sur sa lancée des délicatesses, tendue et immobile ; seul mon cœur commence à s'agiter face à cette bataille indésirée dont je suis pourtant la seule provocatrice.
< J'en sais rien moi ! T'as pas cherché à me demander de l'aide non plus… T'as juste disparu. > Je lui dis naïve, hausse les épaules l'air de rien. Pas bien certaine de comprendre en quoi j'aurais pu l'aider. Pas foutue non plus de lui tendre la main, plus blessée par son rejet qu'en mesure de reconnaître la culpabilité des miens. Ce n'est qu'à présent, à le voir, que je constate que j'aurais peut-être dû faire quelque chose différemment. Chercher à retrouver son chemin pour ne pas le laisser errer seul, alors même que mon être solitaire commençait à me peser. Plus bien certaine d'être la bienvenue, de devoir/vouloir rester alors qu'il a fermé boutique, je m'assos contre une petite échelle permettant l'accès aux étagères. Matvei cherche à se calmer, à se terrer dans le silence et ca a le don de me calmer à mon tour. Ca, ou la fatigue cumulée à ce tourbillon d'émotions indéchiffrables.
Il s'approche finalement et je me redresse un peu, l'observe de mes yeux d'enfant désolée sans que le mot ne sache toujours traverser mes lèvres. J'hausse les épaules à son affirmation, la mine un peu inquiète, un peu maussade, attention portée sur mes chaussures. < J'sais pas, des fois ca doit être tentant. > De m'oublier. Soubresaut de lucidité. Plaie que je puisse être sans en prendre réelle conscience. L'habitude de pousser quiconque dans ses retranchements, de pousser à l'agacement, la colère. Emmerder mon monde pour laisser derrière moi le bordel que j'ai foutu. Occupation quotidienne pour obtenir ce que je désire. Et m'amuser un peu, aussi, parfois. Toutefois lorsque je le blesse lui, c'est aussi moi que je malmène. A son offre, je redresse mes yeux sur lui. < Et un câlin, tu peux ? > Demande impulsive d'une enfant en manque d'affection. Gêne passagère de ne pas oser un mouvement, pourtant coutumière d'un comportement bien trop tactile et envahissant. < M'enfin la visite ca me va aussi. C'pas bien grand ton bazar. Tant qu'y a le pot d'accueil. >
Redressée par l'agacement, ce besoin qui sommeille et s'éveille avec récurrence pour foutre la merde, je lui adresse un regard de jugement face à ses petits applaudissements. A peine le temps d'ouvrir la bouche pour une réplique cinglante qu'il me coupe l'herbe sous le pied. Fait rare pour être souligné, j'en perds mes mots à son attaque, reste figée quelques secondes nécessaires pour absorber ses paroles puis finis par répondre sèchement. < Je n'ai jamais usé de ca sur toi et tu le sais très bien. > Le ton est aussi tranchant que glacial, dépréciant fortement ce qu'il ose me balancer. Il y a des années que je lui ai promis de ne jamais l'attaquer avec ma légilimencie et si je ne suis pas réputée pour ma fiabilité, lui n'a jamais eu à en douter. J'ai beau réaliser le véritable destinataire de cette pique, ca me fait drôle à l'intérieur, qu'il me porte ce genre d'accusation soudainement bien trop sérieuse face au pot brisé plus tôt. Mes billes se voilent d'un noir intense à son égard, désapprobatrice de la tournure de cet échange bien que j'en sois la seule fautive. < Evidemment que t'avais le choix, t'es pas retenu prisonnier à ce que je sache. > Je rétorque un peu bourrue, pas foutue de comprendre sa situation, manque de volonté certain à me mettre à sa place. Pour changer. < J'ai encore rien brûlé ici, me tente pas. > Je poursuis sur sa lancée des délicatesses, tendue et immobile ; seul mon cœur commence à s'agiter face à cette bataille indésirée dont je suis pourtant la seule provocatrice.
< J'en sais rien moi ! T'as pas cherché à me demander de l'aide non plus… T'as juste disparu. > Je lui dis naïve, hausse les épaules l'air de rien. Pas bien certaine de comprendre en quoi j'aurais pu l'aider. Pas foutue non plus de lui tendre la main, plus blessée par son rejet qu'en mesure de reconnaître la culpabilité des miens. Ce n'est qu'à présent, à le voir, que je constate que j'aurais peut-être dû faire quelque chose différemment. Chercher à retrouver son chemin pour ne pas le laisser errer seul, alors même que mon être solitaire commençait à me peser. Plus bien certaine d'être la bienvenue, de devoir/vouloir rester alors qu'il a fermé boutique, je m'assos contre une petite échelle permettant l'accès aux étagères. Matvei cherche à se calmer, à se terrer dans le silence et ca a le don de me calmer à mon tour. Ca, ou la fatigue cumulée à ce tourbillon d'émotions indéchiffrables.
Il s'approche finalement et je me redresse un peu, l'observe de mes yeux d'enfant désolée sans que le mot ne sache toujours traverser mes lèvres. J'hausse les épaules à son affirmation, la mine un peu inquiète, un peu maussade, attention portée sur mes chaussures. < J'sais pas, des fois ca doit être tentant. > De m'oublier. Soubresaut de lucidité. Plaie que je puisse être sans en prendre réelle conscience. L'habitude de pousser quiconque dans ses retranchements, de pousser à l'agacement, la colère. Emmerder mon monde pour laisser derrière moi le bordel que j'ai foutu. Occupation quotidienne pour obtenir ce que je désire. Et m'amuser un peu, aussi, parfois. Toutefois lorsque je le blesse lui, c'est aussi moi que je malmène. A son offre, je redresse mes yeux sur lui. < Et un câlin, tu peux ? > Demande impulsive d'une enfant en manque d'affection. Gêne passagère de ne pas oser un mouvement, pourtant coutumière d'un comportement bien trop tactile et envahissant. < M'enfin la visite ca me va aussi. C'pas bien grand ton bazar. Tant qu'y a le pot d'accueil. >
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
trogne : Timothy Granaderos (@whereischarlie)
multi·s : not yet
trigger : maltraitance/violence animale
pellicule :
pronom·s : il/he
occupation : Apothicaire/Potionniste, membre de la Brigade l'élite de la Main Noire
particularité·s : Semi-vélane & lycanthrope partiel
coeur : le cœur en pétales de fleur (la légende ne dit pas de combien de pétales son cœur dispose), et une âme-sœur, Lova, chez qui il revient toujours
allégeance : Main noire (mais surtout à Lova)
I would have find a way to stay, in another life
avec @Lova Pavlenko "
Les montagnes russes, un jour à l'aimer, un jour à plus pouvoir l'encadrer. Mais jamais d'entre deux. La fatigue de Lova n'aide pas à lui rappeler que c'est elle qui a débarqué, elle qui lui cherche des noises, et qu'il se défend, mal réveillé, piqué, perdu. Tss, tu demandes maintenant ? réplique-t-il sur le même ton qu'elle alors que la provocante le touche du bout du doigt. Ce premier contact depuis un bail le déride un peu, alors qu'il ferme boutique. Mais c'est juste un petit répit, le calme avant la tempête. Et ça sert à rien de la contenir, faut que ça sorte, les retrouvailles à l'eau de rose, c'est pas eux de toute façon. Il n'empêche qu'il regrette ses paroles et que Lova ne se prive pas de lui faire payer son impudence. Il croirait voir le père Pavlenko en cet instant, et la suite vient confirmer cette impression. Le choix ? C'est ce qu'il t'a dit ? Matvei ne peut retenir un ricanement, et la maigre défense de Lova n'arrange rien. C'est ça le problème tu vois, tu n'en sais rien. Parce que c'est plus facile de croire les mensonges du Père, que la vérité que j'essaie de découvrir. Pourquoi s'embarrasser des histoires du garçon élevé pour les servir ? De ce qu'il dit, pense ou ressent, alors que quelqu'un, quelque part, essaie de lui faire ouvrir les yeux ? Pour les bonnes ou les mauvaises raisons, ça, cela reste encore à élucider. Il essaie de ne pas mettre Lova dans le même panier, mais force est de constater que pour le moment, elle essaie encore de tout ramener à elle. Un soupir s'échappe d'entre ses lèvres serrées, mais il s’abstient de tout nouveau commentaire ou parole qu’il pourrait regretter. Il regrette déjà suffisamment que leurs retrouvailles tournent au vinaigre, même si c’était à prévoir. Car oui, le changement fait peur. Il est parfois aussi terrifié que le premier jour où il a dû se trouver un toit. Du point de vue de Lova, il a effectivement disparu, sans laisser de traces. L'abandon est donc réciproque. Et s'ils crient, c'est parce qu'ils en souffrent, évidemment. Et qu’ils ne savent absolument pas s’exprimer comme deux adultes responsables et matures. Alors, la compréhension viendra plus tard. Lova est là, elle est venue en voyant l'annonce (qu'il espérait qu'elle voit), et même si elle crache du feu comme un dragon en colère… elle a fait le premier pas.
Matvei décide de faire les suivants en l'invitant à visiter sa boutique. Heureusement, Lova accepte, et la pression ne tarde pas à retomber devant ses attitudes d'enfant. Tentant de l'oublier ? Ses prunelles rencontrent les siennes quelques secondes, le temps pour elle d'arriver à sa hauteur. Ce n’est pas l’adjectif que j’aurais employé, dit-il doucement, légèrement perturbé par cette soudaine proximité. Mais le câlin est trop tôt, et Lova, aussi mignonne qu’elle soit, le réalise aussi. Elle les sort elle-même de cette situation en faisant mine de lui emboîter le pas pour commencer la visite, qu’elle estime rapide. Elle a oublié comme il aime papoter plantes et potions ? Eh c’est pas la taille qui compte… Matvei essaie lui aussi de détendre l’atmosphère, ou juste lui rappeler qu’il est toujours aussi mauvais en blague. Mais du moment que ça lui arrache un sourire, il prend. Si tu arrives à ne rien casser ou toucher, on verra pour le pot d’accueil. T’emballes pas, vu l’heure, ce sera un jus de myrtilles. Allez, viens. Sa main tendue, un franc sourire s’installe sur sa tronche pas encore tout à fait réveillée. L’excitation de la retrouver, de lui montrer son nouveau lieu de vie et de travail… vient effacer tout le reste pendant de précieuses minutes. Le potionniste est intarissable dans la serre, mais connait la patience de son interlocutrice, alors il fait court, se satisfait de pouvoir simplement lui faire découvrir son univers depuis quelques semaines. Le plancher craque sous leurs pas, et au loin on entend des marmites de potion en train de frémir. De retour à l’entrée, Matvei désigne d’un geste de la tête les escaliers derrière le comptoir menant aux étages. Au 1er, une chambre, une salle d’eau, un coin cuisine, les commodités... et tout en haut, le grenier craignos où le proprio stocke ses affaires, liste-t-il comme s'il devait convaincre une future colocataire. On y dort plutôt mal, y a des bruits louches et effrayants, mais… c’est chez moi. Et maintenant qu'il le dit... il avait vraiment besoin de ça, après toutes ces années aux bottes des Pavlenkos. Dans ce manoir si grand, où il n’avait de toute façon pas le droit d’y mettre les pieds à moins d’y accompagner l’un d’entre eux. Même si cette liberté relative a un prix élevé, il peut enfin être lui, et il faut maintenant qu'il arrive à convaincre Lova que finalement, tout ce bazar est arrivé pour le mieux.
Alors… t’en dis quoi ? finit-il par demander nerveusement sans oser la regarder, posant deux verres sur le comptoir. Lova voulait un pot d'accueil, il va donc en improviser un.
Matvei décide de faire les suivants en l'invitant à visiter sa boutique. Heureusement, Lova accepte, et la pression ne tarde pas à retomber devant ses attitudes d'enfant. Tentant de l'oublier ? Ses prunelles rencontrent les siennes quelques secondes, le temps pour elle d'arriver à sa hauteur. Ce n’est pas l’adjectif que j’aurais employé, dit-il doucement, légèrement perturbé par cette soudaine proximité. Mais le câlin est trop tôt, et Lova, aussi mignonne qu’elle soit, le réalise aussi. Elle les sort elle-même de cette situation en faisant mine de lui emboîter le pas pour commencer la visite, qu’elle estime rapide. Elle a oublié comme il aime papoter plantes et potions ? Eh c’est pas la taille qui compte… Matvei essaie lui aussi de détendre l’atmosphère, ou juste lui rappeler qu’il est toujours aussi mauvais en blague. Mais du moment que ça lui arrache un sourire, il prend. Si tu arrives à ne rien casser ou toucher, on verra pour le pot d’accueil. T’emballes pas, vu l’heure, ce sera un jus de myrtilles. Allez, viens. Sa main tendue, un franc sourire s’installe sur sa tronche pas encore tout à fait réveillée. L’excitation de la retrouver, de lui montrer son nouveau lieu de vie et de travail… vient effacer tout le reste pendant de précieuses minutes. Le potionniste est intarissable dans la serre, mais connait la patience de son interlocutrice, alors il fait court, se satisfait de pouvoir simplement lui faire découvrir son univers depuis quelques semaines. Le plancher craque sous leurs pas, et au loin on entend des marmites de potion en train de frémir. De retour à l’entrée, Matvei désigne d’un geste de la tête les escaliers derrière le comptoir menant aux étages. Au 1er, une chambre, une salle d’eau, un coin cuisine, les commodités... et tout en haut, le grenier craignos où le proprio stocke ses affaires, liste-t-il comme s'il devait convaincre une future colocataire. On y dort plutôt mal, y a des bruits louches et effrayants, mais… c’est chez moi. Et maintenant qu'il le dit... il avait vraiment besoin de ça, après toutes ces années aux bottes des Pavlenkos. Dans ce manoir si grand, où il n’avait de toute façon pas le droit d’y mettre les pieds à moins d’y accompagner l’un d’entre eux. Même si cette liberté relative a un prix élevé, il peut enfin être lui, et il faut maintenant qu'il arrive à convaincre Lova que finalement, tout ce bazar est arrivé pour le mieux.
Alors… t’en dis quoi ? finit-il par demander nerveusement sans oser la regarder, posant deux verres sur le comptoir. Lova voulait un pot d'accueil, il va donc en improviser un.
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
trogne : Daisy Lowe ☾
pellicule :
pronom·s : elle
occupation : Membre des services secrets
allégeance : Fidèle à la Main Noire
I would have find a way to stay, in another life
avec @Matvei Leonidov
Mes billes se font noires lorsqu'il commence à soulever le sujet de Père. Le sujet de la discorde, des suspicions qui l'ont menées à s'éloigner… à me reléguer au second plan, aussi. Manque d'objectivité certain dans toute cette affaire. < Mesure tes paroles, Matvei. Porte-lui toutes les accusations que tu souhaites, mais garde-toi bien de me les exprimer. > Il remonte à loin, le temps où on filait se cacher en rigolant, en imaginant tout un stratagème enfantin en réplique à un père trop sévère. Hermétique à la quête personnelle de Mathy, Père est l'un des seuls être pour lequel je voue une obéissance et une loyauté indéfectible. Malgré toute l'affection que j'éprouve pour la tête de mule qui me fait face, je me sais incapable de mentir à Père, lui dissimuler quelconque projet, découverte ou toute autre chose allant à son encontre. Mieux vaut pour chacun que la discussion se clôture là. Pour l'instant.
Mon sale caractère relégué au placard, c'est celui de l'enfant qui fait surface. Accompagné de ses incertitudes, son manque de confiance, son besoin d'affection. Le jour et la nuit se relaient sans mal, en compagnie de Matvei. La petite fille insécure n'existe qu'à ses côtés, car il n'y a que lui en mesure de m'atteindre en plein cœur. Ma tête se penche légèrement, curieuse de connaître l'adjectif qu'il aurait préféré. Toutefois la curiosité est vite ravalée, rongée par la crainte d'une révélation difficile : il ne me met pas à la porte, c'est tout ce qui compte. Au contraire, il s'élance dans une visite des lieux et je me saisis de sa main tendue dans un enthousiasme nouveau. Peu encline à la lâcher, c'est sûrement ce qui m'évite de m'éparpiller et toucher à chaque élément présenté. Ma patience n'a pas grande réputation, pourtant le temps semble défiler trop vite. Il est heureux ici, ca se ressent si aisément que ca me soulage et m'apaise, en un sens. Il me décrit ses appartements personnels et je finis par ricaner. < Si t'essaies de m'dissuader de revenir, tu t'y prends comme un pied. > Ce ne sont pas des bruits craignos ou un lit inconfortable qui vont me faire filer loin.
À sortir les deux verres, Matvei se comporte bizarrement, se montre fuyant et je souris. Finalement, il s'exprime mieux quand il cesse de parler. Du moins, l'observer m'est plus aisé que de discerner le sens caché de ses mots. Je me saisis de sa bouille d'une pince ridicule écrasant ses deux joues pour le forcer à me regarder. < J'ai compris, мое cолнышко. C'est chez toi et t'es heureux… ici. > Je relâche gentiment ma prise, me porte d'un intérêt soudain sur les verres sortis, mon index en effleurant le rebord. < J'ai pas l'impression de t'avoir bien manqué mais bon… J'imagine que j'dois faire avec. C'est quoi la boisson du jour ? > Je quémande d'un bâillement dissimulé, l'absence d'une nuit de sommeil délivrant ses effets.
мое cолнышко [moï solnyshko] : mon chéri, mon petit soleil ; terme affectif.
Mon sale caractère relégué au placard, c'est celui de l'enfant qui fait surface. Accompagné de ses incertitudes, son manque de confiance, son besoin d'affection. Le jour et la nuit se relaient sans mal, en compagnie de Matvei. La petite fille insécure n'existe qu'à ses côtés, car il n'y a que lui en mesure de m'atteindre en plein cœur. Ma tête se penche légèrement, curieuse de connaître l'adjectif qu'il aurait préféré. Toutefois la curiosité est vite ravalée, rongée par la crainte d'une révélation difficile : il ne me met pas à la porte, c'est tout ce qui compte. Au contraire, il s'élance dans une visite des lieux et je me saisis de sa main tendue dans un enthousiasme nouveau. Peu encline à la lâcher, c'est sûrement ce qui m'évite de m'éparpiller et toucher à chaque élément présenté. Ma patience n'a pas grande réputation, pourtant le temps semble défiler trop vite. Il est heureux ici, ca se ressent si aisément que ca me soulage et m'apaise, en un sens. Il me décrit ses appartements personnels et je finis par ricaner. < Si t'essaies de m'dissuader de revenir, tu t'y prends comme un pied. > Ce ne sont pas des bruits craignos ou un lit inconfortable qui vont me faire filer loin.
À sortir les deux verres, Matvei se comporte bizarrement, se montre fuyant et je souris. Finalement, il s'exprime mieux quand il cesse de parler. Du moins, l'observer m'est plus aisé que de discerner le sens caché de ses mots. Je me saisis de sa bouille d'une pince ridicule écrasant ses deux joues pour le forcer à me regarder. < J'ai compris, мое cолнышко. C'est chez toi et t'es heureux… ici. > Je relâche gentiment ma prise, me porte d'un intérêt soudain sur les verres sortis, mon index en effleurant le rebord. < J'ai pas l'impression de t'avoir bien manqué mais bon… J'imagine que j'dois faire avec. C'est quoi la boisson du jour ? > Je quémande d'un bâillement dissimulé, l'absence d'une nuit de sommeil délivrant ses effets.
мое cолнышко [moï solnyshko] : mon chéri, mon petit soleil ; terme affectif.
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
trogne : Timothy Granaderos (@whereischarlie)
multi·s : not yet
trigger : maltraitance/violence animale
pellicule :
pronom·s : il/he
occupation : Apothicaire/Potionniste, membre de la Brigade l'élite de la Main Noire
particularité·s : Semi-vélane & lycanthrope partiel
coeur : le cœur en pétales de fleur (la légende ne dit pas de combien de pétales son cœur dispose), et une âme-sœur, Lova, chez qui il revient toujours
allégeance : Main noire (mais surtout à Lova)
I would have find a way to stay, in another life
avec @Lova Pavlenko "
Lova est désormais sur la défensive, presque sur la réserve, alors que Matvei s'affirme, tente de faire entendre sa voix au milieu des reproches. Jusqu'à ce que le Père soit évoqué, et que sa sacro-sainte parole ne soit remise en question par celui dont il tolérait à peine la présence ailleurs que dans la serre. Il peine à soutenir le regard noir, et blessé, de celle qu'il s'efforce pourtant de rassurer. L'avertissement est lancé, résonne comme un ordre à demi-voilé, comme s'il était encore là-bas avec eux, comme si rien n'avait changé. Il baisse la tête, un vieux réflexe, une posture de soumission d'ordinaire réservée à ceux qui pensent devoir lui imposer leur volonté. Elle n’est pas prête, se refuse à l’éventualité que cette figure paternelle se fissure sous ses yeux. Même s’il s’agit de lui, il semble que ce soit trop difficile. Ou bien craint-elle devoir tout révéler à celui qui se plaît à sonder leurs esprits sans permission ? Alors, il n’insiste pas, mais espère qu’un jour, ils retrouveront ce qu’ils ont perdu, cette compréhension mutuelle qui leur fait tant de bien quand tout va mal. Le tour de la serre permet peu à peu d’apaiser les cœurs et les esprits. Matvei se laisse gagner par l’enthousiasme de pouvoir enfin à montrer à Lova ses nouveaux quartiers. Il la sent réceptive, malgré la piètre description de l’étage où il loge. C’est vrai que dormir, c’est pas un truc fait pour nous. Et s’il fait référence à leur besoin chronique de sortir faire la fête jusqu’au bout de la nuit, ou à ses récentes insomnies, le double sens lui arrache un petit sourire narquois.
Une fois les verres posés sur le comptoir, sa nervosité reprend le dessus. Pourquoi l’avis de Lova est si important pour lui ? Il s’attend à ce qu’elle lui dise que cet endroit miteux n’est pas fait pour lui. Pour eux, quoi que ce 'eux' puisse être aujourd’hui. Au lieu de ça, ses joues sont malmenées, et il doit affronter les pupilles sombres et pétillantes de la jeune femme qui s’amuse à le tourmenter. Insupportable, mais si mignonne, Lova. Ses mots l’étonnent et lui réchauffent le cœur en même temps. Vraiment, tu… comprends ? C’est inattendu, vu comme ça partait relativement mal. La belle exprime alors un peu plus ce qu’elle ressent, et derrière son intérêt pour ce qu’il y a à boire, il décèle une pointe d’insécurité assez inhabituelle chez Lova. Il repose la bouteille de gin qu’il comptait ouvrir pour l’occasion, puis se saisit de son menton boudeur. La pimentine lui fait encore fumer un peu les oreilles, mais le dragon semble s’être enfin calmé. Lova, le manque de toi, c’est tout le temps. Un mot de toi, et ma volonté vacille. Tu es la seule qui aurait pu… me ramener. Peut-être. Il peut sentir son souffle chaud, son parfum éventé, observer ce qu’il reste de son maquillage de soirée. Sa proximité est douce, et surtout dangereuse. Il n’a jamais su lui résister ou pas longtemps, alors s’éloigner d’elle, c’était comme une nécessité. Mais maintenant… elle est là et la boutique aussi. Tout ne tourne plus seulement autour de son monde à elle et des Pavlenkos, mais autour de celui qu’il s’est construit. J’ai trouvé le moyen de renaître seul, mais… je veux toujours de toi dans cette nouvelle vie, звёздочка.
Il lâche alors un petit ricanement en décelant la fatigue qu’elle tente de lui cacher. Il relâche doucement sa prise et fait mine de ranger le gin au profit du jus de myrtille. Tu tiens plus les nuits blanches comme avant on dirait ? Tu veux te reposer un peu ?
*звёздочка « zvIOzdotchka », pour petite étoile.
Une fois les verres posés sur le comptoir, sa nervosité reprend le dessus. Pourquoi l’avis de Lova est si important pour lui ? Il s’attend à ce qu’elle lui dise que cet endroit miteux n’est pas fait pour lui. Pour eux, quoi que ce 'eux' puisse être aujourd’hui. Au lieu de ça, ses joues sont malmenées, et il doit affronter les pupilles sombres et pétillantes de la jeune femme qui s’amuse à le tourmenter. Insupportable, mais si mignonne, Lova. Ses mots l’étonnent et lui réchauffent le cœur en même temps. Vraiment, tu… comprends ? C’est inattendu, vu comme ça partait relativement mal. La belle exprime alors un peu plus ce qu’elle ressent, et derrière son intérêt pour ce qu’il y a à boire, il décèle une pointe d’insécurité assez inhabituelle chez Lova. Il repose la bouteille de gin qu’il comptait ouvrir pour l’occasion, puis se saisit de son menton boudeur. La pimentine lui fait encore fumer un peu les oreilles, mais le dragon semble s’être enfin calmé. Lova, le manque de toi, c’est tout le temps. Un mot de toi, et ma volonté vacille. Tu es la seule qui aurait pu… me ramener. Peut-être. Il peut sentir son souffle chaud, son parfum éventé, observer ce qu’il reste de son maquillage de soirée. Sa proximité est douce, et surtout dangereuse. Il n’a jamais su lui résister ou pas longtemps, alors s’éloigner d’elle, c’était comme une nécessité. Mais maintenant… elle est là et la boutique aussi. Tout ne tourne plus seulement autour de son monde à elle et des Pavlenkos, mais autour de celui qu’il s’est construit. J’ai trouvé le moyen de renaître seul, mais… je veux toujours de toi dans cette nouvelle vie, звёздочка.
Il lâche alors un petit ricanement en décelant la fatigue qu’elle tente de lui cacher. Il relâche doucement sa prise et fait mine de ranger le gin au profit du jus de myrtille. Tu tiens plus les nuits blanches comme avant on dirait ? Tu veux te reposer un peu ?
*звёздочка « zvIOzdotchka », pour petite étoile.
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
trogne : Daisy Lowe ☾
pellicule :
pronom·s : elle
occupation : Membre des services secrets
allégeance : Fidèle à la Main Noire
I would have find a way to stay, in another life
avec @Matvei Leonidov
Une moue amusée se dessine sur mes traits, indécise sur la manière d'accueillir la réplique. Mes prunelles le sondent comme à leur habitude et il est évident que le double sens est volontaire. Et qu'il n'émettra pas plus de commentaire sur le sujet. Me laisser dans le flou de ce qu'il voulait réellement insinuer, sûrement une certaine satisfaction pour lui, sous ses petits airs innocents qui me font l'aimer. Le soulagement se fait bien présent en moi, à constater l'étape de la colère et des reproches derrière nous. Du moins, pour aujourd'hui. Le calme ne dure jamais bien longtemps, les tempêtes et autres turbulences bien plus coutumières.
< Toi et moi savons que je n'ai jamais brillé d'une grande intelligence… > Du moins, pas de celle à la définition trop scolaire. Rentrer dans les cases n'a jamais été mon verre de vodka… L'école, l'apprentissage bête et idiot, ce n'était pas calibré pour moi. L'important finalement, est que j'ai trouvé ce qui me convient. Enfin, père a rapidement tracé ma voie. < Mais tout de même, je ne suis pas imbécile. > Je lui réplique taquine, certaine qu'il n'a jamais insinué cela. Si la compréhension s'est en réalité faite longue, qu'elle n'est pas totale, force m'est de constaté cet air épanoui collé sur sa face, à être ici. A être passé à un nouveau chapitre de sa vie. Avec ou sans moi. Mes incertitudes dissimulées avec une constance parfaite, enfouies sous des pluies de sarcasmes et cette faculté innée de pousser à bout autrui… S'expriment aussi rarement avec Matvei. Pourtant en l'instant, j'ai besoin de l'entendre me rassurer. Cette absence, le silence, les rumeurs et autres accusations… Autant de choses que j'ai feins ne pas m'atteindre. Difficile de feindre ici face à lui. De le regarder et ne pas lui parler franchement, ne pas laisser échapper ce qui me pèse.
Mes billes focalisées sur mon verre se redressent doucement sur lui, à juste entendre la nouvelle intonation que prend sa voix. Cette manière qu'il a de prononcer mon nom, comme s'il prenait toutes les précautions du monde. La chaleur de ses mots réchauffent mon cœur. Comme si la machine arrêtée il y a trop longtemps se remettait finalement en route. < Je ne savais pas quoi faire… > Je lui avoue, d'un air un peu piteux tout à fait nouveau. Le ramener, agir contre sa volonté. M'opposer à père, à cette famille aussi dysfonctionnelle que précieuse. Les choix qui m'étaient offerts n'étaient pas glorieux. Autant n'en faire aucun. La suite de ma phrase perdue dans ma gorge, se lit aisément dans mes prunelles fatiguées. Alors je n'ai rien fait.
Voilà trop longtemps encore que je n'avais pas entendu la tendresse de ce surnom. Le soulagement me gagne qu'il m'accepte bel et bien, toujours. Malgré cette immensité de défauts qui me définissent. Qu'il ne s'agisse pas là que d'une retrouvaille formelle ne signifiant rien, si ce n'est un règlement de comptes avant une rupture définitive. La crainte de l'avoir définitivement perdu s'évanouit doucement. Je ne lui laisse pas l'occasion de remplir nos verres de quoi que ce soit. Au lieu de ca, je brise cette maigre distance qui nous sépare dans une absence de gêne qui m'est habituelle. Je m'immisce dans son espace, oubliant cette barrière invisible instaurée. Je n'en fais qu'à ma tête et réponds à cette envie égoïste, de le serrer contre moi. Mes bras passés autour de ses épaules, ma tête se cale dans le creux de son cou, enfouie. < Trop de nuits blanches. Trop de boulot à ne plus avoir mon équipier. > Je marmonne, presque accusatrice… Non, pas presque. Puis poursuis mes aveux dans un souffle tandis que mes doigts viennent glisser dans le haut de son dos, jusqu'à la racine de ses cheveux. < Je veux juste rester avec toi. >
< Toi et moi savons que je n'ai jamais brillé d'une grande intelligence… > Du moins, pas de celle à la définition trop scolaire. Rentrer dans les cases n'a jamais été mon verre de vodka… L'école, l'apprentissage bête et idiot, ce n'était pas calibré pour moi. L'important finalement, est que j'ai trouvé ce qui me convient. Enfin, père a rapidement tracé ma voie. < Mais tout de même, je ne suis pas imbécile. > Je lui réplique taquine, certaine qu'il n'a jamais insinué cela. Si la compréhension s'est en réalité faite longue, qu'elle n'est pas totale, force m'est de constaté cet air épanoui collé sur sa face, à être ici. A être passé à un nouveau chapitre de sa vie. Avec ou sans moi. Mes incertitudes dissimulées avec une constance parfaite, enfouies sous des pluies de sarcasmes et cette faculté innée de pousser à bout autrui… S'expriment aussi rarement avec Matvei. Pourtant en l'instant, j'ai besoin de l'entendre me rassurer. Cette absence, le silence, les rumeurs et autres accusations… Autant de choses que j'ai feins ne pas m'atteindre. Difficile de feindre ici face à lui. De le regarder et ne pas lui parler franchement, ne pas laisser échapper ce qui me pèse.
Mes billes focalisées sur mon verre se redressent doucement sur lui, à juste entendre la nouvelle intonation que prend sa voix. Cette manière qu'il a de prononcer mon nom, comme s'il prenait toutes les précautions du monde. La chaleur de ses mots réchauffent mon cœur. Comme si la machine arrêtée il y a trop longtemps se remettait finalement en route. < Je ne savais pas quoi faire… > Je lui avoue, d'un air un peu piteux tout à fait nouveau. Le ramener, agir contre sa volonté. M'opposer à père, à cette famille aussi dysfonctionnelle que précieuse. Les choix qui m'étaient offerts n'étaient pas glorieux. Autant n'en faire aucun. La suite de ma phrase perdue dans ma gorge, se lit aisément dans mes prunelles fatiguées. Alors je n'ai rien fait.
Voilà trop longtemps encore que je n'avais pas entendu la tendresse de ce surnom. Le soulagement me gagne qu'il m'accepte bel et bien, toujours. Malgré cette immensité de défauts qui me définissent. Qu'il ne s'agisse pas là que d'une retrouvaille formelle ne signifiant rien, si ce n'est un règlement de comptes avant une rupture définitive. La crainte de l'avoir définitivement perdu s'évanouit doucement. Je ne lui laisse pas l'occasion de remplir nos verres de quoi que ce soit. Au lieu de ca, je brise cette maigre distance qui nous sépare dans une absence de gêne qui m'est habituelle. Je m'immisce dans son espace, oubliant cette barrière invisible instaurée. Je n'en fais qu'à ma tête et réponds à cette envie égoïste, de le serrer contre moi. Mes bras passés autour de ses épaules, ma tête se cale dans le creux de son cou, enfouie. < Trop de nuits blanches. Trop de boulot à ne plus avoir mon équipier. > Je marmonne, presque accusatrice… Non, pas presque. Puis poursuis mes aveux dans un souffle tandis que mes doigts viennent glisser dans le haut de son dos, jusqu'à la racine de ses cheveux. < Je veux juste rester avec toi. >
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
trogne : Timothy Granaderos (@whereischarlie)
multi·s : not yet
trigger : maltraitance/violence animale
pellicule :
pronom·s : il/he
occupation : Apothicaire/Potionniste, membre de la Brigade l'élite de la Main Noire
particularité·s : Semi-vélane & lycanthrope partiel
coeur : le cœur en pétales de fleur (la légende ne dit pas de combien de pétales son cœur dispose), et une âme-sœur, Lova, chez qui il revient toujours
allégeance : Main noire (mais surtout à Lova)
I would have find a way to stay, in another life
avec @Lova Pavlenko "
La garde est baissée, et les mots sortent enfin, la franchise prenant le pas sur les instincts primaires. Lova se dévoile un peu plus, avoue n’avoir pas su réagir. Ou pas osé. Matvei écoute sans mot dire, soutient le regard implorant qu’elle lui adresse, comme si elle cherchait quelque chose dans ses prunelles. La compréhension ? Le pardon ? Il réalise qu’il ne peut lui donner ni l’un ni l’autre. Qu’il aurait voulu qu’elle le choisisse, qu’elle le cherche partout, qu’elle affronte la cause de ses tourments, qu’elle ose enfin, comme il l’avait fait. Lui, le garçon de la serre, le serviteur, le moins que rien. Ses lèvres restent closes, mais ses yeux tentent de lui dire ce qu’il croit. Que tous les deux, ils sont capables de tout. Et sûrement qu’Alter Pavlenko le sait aussi. S’est-il réjoui de les voir finalement séparé tous ces mois ? Ou bien pense-t-il encore pouvoir le ramener auprès d’eux ? Auprès d’elle ? Parce que c’est de Lova qu’il s’agit, forcément. Ça a toujours été pour elle. Sa survie, son existence toute entière, n’a pour sens que sa protection. Et il sent toujours après tout ça, qu’il doit continuer à le faire, que Lova est l’épicentre, quoiqu’il se passe dans sa vie.
Elle finit par rompre ce semblant de paix qu’ils avaient réussi à mettre en place après le premier orage. Elle passe derrière le comptoir, et lui dérobe ce contact physique qui leur a tant fait défaut ces derniers mois. Hésitant, l’étreinte est d’abord à sens unique. C’est tentant, tellement tentant, que de la serrer fort contre lui, de se rappeler à quel point il aime sa proximité et les courbes de son corps épousant le sien. Les mots qu’elle prononce rende son absence et les faits bien trop réels. Leur abandon mutuel aussi. Alors il répond à sa tendresse, le temps de fermer les yeux, de sentir la chaleur de son corps commencer à réchauffer le sien. Mais les reproches le désarme, et le heurte. N’a-t-elle pas conscience que pour lui, se fût autrement plus difficile ? Qu’il a passé des nuits froides et pluvieuses dans la rue, le ventre vide, en quête de son identité ?
Son dernier aveu sonne maintenant doux-amer. Il aimerait tant en cet instant qu’elle ne soit pas la fille d’Alter Pavlenko, le monstre de ses cauchemars. Qu’elle puisse s’accomplir par elle-même, comme il essaie tant bien que mal de le faire. J’ai tout perdu Lova. Tout. Et pourtant, à part toi, je n’avais rien. Est-ce qu’elle comprend seulement qu’il n’a jamais été rien d’autre qu’un larbin pour sa famille ? Imbécile, elle ne l’a jamais été, malgré ses attitudes de cancre et de peste. Mais aveugle et sourde ? C’est certain. Sa famille a le don pour ça. Il peut sentir la main de Lova se perdre dans ses cheveux, et ça lui arrache un dangereux frisson. Alors reste. Il se décolle de quelques centimètres, vient coller son front contre le sien. Mais reste vraiment. Juste toi et moi… et cette boutique un peu dangereuse, au lit grinçant et au grenier effrayant. Il ne peut retenir un doux sourire un peu rêveur. C’est nouveau ça aussi. Rêver à autre chose, à plus. Rêver seul, sans eux pour guider ses moindres pensées. Mais c’est difficile, peu instinctif… c’est comme s’il pouvait toujours sentir la présence du paternel des Pavlenko, tapi dans un recoin de sa tête, prêt à bondir sur lui à la moindre tentative un peu trop ambitieuse de lui échapper.
Il frissonne à nouveau, mais cette fois ça n’a rien à voir avec les caresses de Lova. Il finit par s’écarter un peu plus, non sans avoir déposé au préalable un petit baiser sur le front de l’espionne. Tu ne pourras pas nous avoir tous les deux, Lova. Lui, son père... tant de choses les oppose désormais.
Elle finit par rompre ce semblant de paix qu’ils avaient réussi à mettre en place après le premier orage. Elle passe derrière le comptoir, et lui dérobe ce contact physique qui leur a tant fait défaut ces derniers mois. Hésitant, l’étreinte est d’abord à sens unique. C’est tentant, tellement tentant, que de la serrer fort contre lui, de se rappeler à quel point il aime sa proximité et les courbes de son corps épousant le sien. Les mots qu’elle prononce rende son absence et les faits bien trop réels. Leur abandon mutuel aussi. Alors il répond à sa tendresse, le temps de fermer les yeux, de sentir la chaleur de son corps commencer à réchauffer le sien. Mais les reproches le désarme, et le heurte. N’a-t-elle pas conscience que pour lui, se fût autrement plus difficile ? Qu’il a passé des nuits froides et pluvieuses dans la rue, le ventre vide, en quête de son identité ?
Son dernier aveu sonne maintenant doux-amer. Il aimerait tant en cet instant qu’elle ne soit pas la fille d’Alter Pavlenko, le monstre de ses cauchemars. Qu’elle puisse s’accomplir par elle-même, comme il essaie tant bien que mal de le faire. J’ai tout perdu Lova. Tout. Et pourtant, à part toi, je n’avais rien. Est-ce qu’elle comprend seulement qu’il n’a jamais été rien d’autre qu’un larbin pour sa famille ? Imbécile, elle ne l’a jamais été, malgré ses attitudes de cancre et de peste. Mais aveugle et sourde ? C’est certain. Sa famille a le don pour ça. Il peut sentir la main de Lova se perdre dans ses cheveux, et ça lui arrache un dangereux frisson. Alors reste. Il se décolle de quelques centimètres, vient coller son front contre le sien. Mais reste vraiment. Juste toi et moi… et cette boutique un peu dangereuse, au lit grinçant et au grenier effrayant. Il ne peut retenir un doux sourire un peu rêveur. C’est nouveau ça aussi. Rêver à autre chose, à plus. Rêver seul, sans eux pour guider ses moindres pensées. Mais c’est difficile, peu instinctif… c’est comme s’il pouvait toujours sentir la présence du paternel des Pavlenko, tapi dans un recoin de sa tête, prêt à bondir sur lui à la moindre tentative un peu trop ambitieuse de lui échapper.
Il frissonne à nouveau, mais cette fois ça n’a rien à voir avec les caresses de Lova. Il finit par s’écarter un peu plus, non sans avoir déposé au préalable un petit baiser sur le front de l’espionne. Tu ne pourras pas nous avoir tous les deux, Lova. Lui, son père... tant de choses les oppose désormais.
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
trogne : Daisy Lowe ☾
pellicule :
pronom·s : elle
occupation : Membre des services secrets
allégeance : Fidèle à la Main Noire
I would have find a way to stay, in another life
avec @Matvei Leonidov
Il y a l'évidence de cette étreinte, de le retrouver là contre moi, enfin. Le soulagement que cette envie soit réciproque, quand ses bras finissent à son tour par m'enlacer. La chaleur s'y fait naturelle, berce doucement, panse les plaies. Quand paradoxalement, les mots eux se font durs. Les miens, les siens, des constats que ni l'un ni l'autre ne souhaitent recevoir. On a toujours gravité l'un autour de l'autre, besoin mutuel de cette âme sans qui tout notre monde s'écroulerait. J'accuse difficilement le coup, de lui avoir failli. Je préfère me dissimuler dans le creux de son cou plutôt que de l'affronter. Toutefois Matvei envisage les choses autrement. Il se détache légèrement de moi, redresse mon front contre le siens. Je n'arrive pas, je ne veux pas soutenir ses iris, pourtant lorsque ses lèvres s'agitent, mon regard se relève instinctivement dans le sien. Piégée par ce sentiment rassurant, soulagée de ne pas rêver, réconfortée par son contact. Juste toi et moi… C'est tout ce dont je pourrais rêver.
Un baiser déposé sur mon front, Mat reprend un peu plus ses distances, me pousse à lâcher prise sur lui. C'est fou comme cette sensation de vide revient avec bien trop d'aisance. En particulier lorsqu'il énonce cette lourde vérité. Désemparée, il n'y a qu'une supplique difficile qui réussit à filtrer. < Ne me fais pas choisir ca là, maintenant. Tu sais que je ne peux pas, que ce n'est pas si facile… > Dépassée par les émotions, je n'arrive plus à tenir face. Plus brisée à savoir lui avoir fait du mal, que par ma propre peine. Mes pensées s'embrouillent à m'en donner le tournis. Le visage d'une enfant à bout, la gorge nouée, étrangement muette, je me faufile sans mot dire à l'étage, dans ses appartements. L'unique envie de me rouler en boule dans son lit, dormir et tourner la page de cette retrouvaille pour le moins chaotique.
Un baiser déposé sur mon front, Mat reprend un peu plus ses distances, me pousse à lâcher prise sur lui. C'est fou comme cette sensation de vide revient avec bien trop d'aisance. En particulier lorsqu'il énonce cette lourde vérité. Désemparée, il n'y a qu'une supplique difficile qui réussit à filtrer. < Ne me fais pas choisir ca là, maintenant. Tu sais que je ne peux pas, que ce n'est pas si facile… > Dépassée par les émotions, je n'arrive plus à tenir face. Plus brisée à savoir lui avoir fait du mal, que par ma propre peine. Mes pensées s'embrouillent à m'en donner le tournis. Le visage d'une enfant à bout, la gorge nouée, étrangement muette, je me faufile sans mot dire à l'étage, dans ses appartements. L'unique envie de me rouler en boule dans son lit, dormir et tourner la page de cette retrouvaille pour le moins chaotique.
FORMULAIRE CRÉÉ PAR ICE AND FIRE. (2022)
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